mercredi 5 juin 2013

Lettre B : bellum

BELLUM de Simone.A


Déclinaison du mot bellum

Neutre singulier

Bellum
Bellum
Bellum
Belli
Bello
Bello

Neutre pluriel

Bella
Bella
Bella
Bellorum
Bellis
Bellis

Étymologie  du mot bellum

Dans le latin archaïque bellum, on le disait duellum qui signifie en français duel que certains rapprochent de duo et de bis en ce qui concerne l' évolution
vers "b". Une étude récente dit que ce mot avait un lien avec la famille de bonus: à côté de duen-"bon,brava" qui donne bonus le diminutif dueno qui aurait signifié assez bon, assez brave. Selon une interprétation intensifiante:"vraiment bon" qui donne au neutre substantivité le sens de "action vraiment brave" d'où bellum.

 

lundi 3 juin 2013

Solutio !

Salve discipuli !

Voici la solution à l'énigme conjugaison par Gianandrea. G, élève de 5ème 3 :

Agebam
Agebas
Agebat
Agebamus
Agebatis
Agebant


Carebam
Carebas
Carebat
Carebamus
Carebatis
Carebant
Félicitations

Ludi magistra Toudji

Solutio !

Salve discipuli !

Irène K a traduit la phrase de l'énigme :

Puer pulcher clarus erat.

Félicitations !


Ludi magistra Toudji

dimanche 2 juin 2013

Aenigmae !

Salve discipuli !

Voici 3 nouvelles énigmes afin de remporter des points bonus !

  • Une énigme version d'Assia D, élève de 5ème 3 :

Traduisez : Le beau garçon était célèbre.

  • Une énigme civilisation de Colombe.N, élève de 5ème 3 :
Quelle était l'opinion d'Ovide sur les femmes ?
Attention, la réponse doit être étayée !

  • Une énigme conjugaison de Abenezer.B, élève de 5ème 3 :
Conjuguez le verbe ago, is, ere et careo,es,ere à l'imparfait.

Bonne chance à tous !

Ludi magistra Toudji

jeudi 16 mai 2013

Lettre : O

De Sara I (article Wikipédia)


Un oppidum (du  latin  n. oppidum,  pl. oppida :  lieu  élevé,  fortification.  À  noter  le  pluriel  français recommandé: oppidums) est un lieu élevé (généralement situé sur une colline ou sur un plateau) dont les défenses naturelles ont été renforcées par la main de l’homme au temps des Celtes.
Le nom oppidum  est couramment utilisé pour désigner des sites de taille très différente, allant de quelques dizaines à plusieurs centaines d'hectares : l'enceinte de l'oppidum de Manching, près d'Ingolstadt en Bavière (Allemagne),  a  ainsi  pu  entourer  jusqu'à  350  hectares  de  terrain.  D'autre  part,  les  sites  connus  sous  ce nom ont pu être utilisés comme forts depuis le début du premier âge du fer jusqu'au premier siecle de l'ère chrétienne,  la  dénomination  d'oppidum  ne  s'appliquant  qu'à  partir  du  IIème  siècle  av.J.-C.  Dès  lors,  cette diversité se retrouve dans le rôle qu'ont pu jouer les oppida.

DEFINITION

Dans La Guerre des Gaules, César utilise le terme d'oppidum aussi bien pour des habitats ouverts (Geneva) que  fortifiés  (Bibracte).  Il  rapproche  même  certaines  places  fortes  du  terme  urbs.  On  apprend  selon  les termes  de  César  que  l'oppidum  est  donc  un  lieu  économique,  d'échange  dans  lequel  il  a  pu  ravitailler ses  légions.  Cependant,  il  ne  définit  jamais  clairement  ce  terme  dans  son  oeuvre.  Toujours  est-il  que l'on  applique  ici  un  terme  latin  à  une  autre  civilisation  En  celte,  on  a  un  terme  qui  s'accorde  bien  à  ces lieux,  c'est  dunon (dunum  en  latin  que  l'on  retrouve  par  exemple  dans  Uxellodunum,  Augustodunum)  qui signifie forteresse, enceinte fortifiée; celui-ci a donné en vieil irlandais dún, le fort, la forteresse. C'est aussi un  site  fortifié  qui  évolue  vers  la  ville  comme  le  justifie  le  terme  gallois  din ou  le  germanique tuna qui  a donné town en  anglais. Il  existe  donc  bien  une  ambiguïté  dans  la  définition  de  ce terme, tantôt  usité  pour désigner un fort, d'autres fois pour une ville. Cependant, comme l'explique Stefan Fichtl, l'oppidum comprend la  notion  d'espace  clos. Doit-on  prendre  en  compte  alors  les frontières  symboliques,  le  pomerium  latin  en plus des frontières matérielles que forment les  remparts pour définir l'oppidum? La question  reste toujours ouverte à l’heure actuelle.

Le rôle des oppida

particulièrement en Gaule, certains oppida ont pu être considérés comme les premières formes de " villes ", ou  comme  des  " centres  proto-urbains "  de  l'Europe  barbare,  ce  qui  a  donné  lieu  à  la  dénomination de  " civilisation  des  oppida "  pour  désigner  la  réalité  socio-économique  qui  prédominait  à  la  veille  de  la guerre  des  Gaules.  Les  difficultés  d'interprétation  sur  la  question  sont  nombreuses :  on  ne  connaît  des infrastructures du réseau des oppida que ce que l'archéologie nous laisse entrevoir.
Comme  le  montrent  des  fouilles  accomplies  sur  les  sites  de  Manching,  sur  un  mont  du  Luxembourg (Titelberg),  ou  encore  à  Bibracte  (sur  le  mont  Beuvray,  en  France),  il  est  acquis  que  les  oppida  les  plus importants ont connu une répartition régulière et dense de constructions sur leur site, au plus tard à partir du II siècle avant l'ère chrétienne.


Fortifications

Typologie

Plusieurs  formes  de  remparts  d'oppida  existent,  mais  deux  grandes  catégories  prédominent :
les "fortifications de barrages" et les "enceintes de contour".
On peut distinguer différentes dénominations pour ces structures selon la nature de l'élément naturel:

• les éperons barrés où l'on renforce par un rempart le côté non protégé par l'éperon rocheux.

• les méandres barrés (ex: Besançon), où le méandre d'une rivière, d'un fleuve,qui,est fermé par un

barrage.

• les confluences barrées,  où  la  ville  se  situe  entre  deux  bras  d’eau se  rejoignant ;  le  barrage

protègeant l'ouverture de l'oppidum sur la terre.

• les bords de falaise ou  de  fleuve,  où  le  barrage  protège,  de  la  même  manière  que  pour  les

confluences barrées, l'ouverture de la ville sur la terre.

• les segments de crête où l'on protège par deux remparts les voies d'accès à la crête.

Les enceintes de contourquant à elles, n'ont pas véritablement de formes différentes. Un rempart encercle la ville, "posée" sur un mont (tel qu'une colline,...) ou à même la plaine(Manching) et suit généralement une même ligne de niveau.

Je décline :

Nominatif        oppidum

Vocatif             oppi dum

Accusatif         oppi dum                                       fl----------------------  SINGULIER

Genitif             oppidi

Datif                 oppido

Ablatif              oppido

Nominatif        oppida

Vocatif             oppida

Accusatif          oppida                                        fl-------------------------- PLURIEL

Genitif              oppidorum

Datif                  oppidis

Ablatif               oppidis

mardi 14 mai 2013

Lettre Q


QUADRO

Le mot QUADRO vient du latin toujours. J'analyse les différentes langues qui comportent QUADRO dans leur vocabulaire.

Je commence en parlant de la langue LATINE.

Selon cette langue QUADRO vient du latin lui même de QUADRUS ("carré") et plus avant de QUATTUOR.

Quadro est un verbe: infinitif : quadrare, parfait : quadravi, supin : quadratum.

Quadro veut dire en Latin:

1. Carrer, rendre carré, cadrer, mettre en ordre.

Note : Par convention, les verbes latins sont désignés par la 1re personne du singulier du présent de

l’indicatif.

Les dérivée de QUADRO sont:

1. quadratarius

2. quadrate

3. quadratio

4. quadrator

5. quadratum

6. quadratura

7. quadratus

Référence: Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934

Je continue par la langue IDO.

Selon cette langue QUADRO vient du latin QUADRUM ("carré").

Quadro est un masculin qui au pluriel fait QUADRI.

Quadro peut vouloir dire en Ido:

1. Pierre de taille.

Selon maintenant l'ITALIEN.

Quadro peut vouloir dire en Italien:

1. Carré

2. Cadre

3. (par extension) Tableau

4. Cadre (contexte)

Enfin du PORTUGAIS.

Selon cette langue QUADRO vient du latin QUADRUM ("carré").

Quadro est un masculin qui au pluriel fait QUADRI.

Quadro peut vouloir dire en Portugais:

1. Liste, tableau.

2. Scène.

3. Carré.

4. Cadre.

5. Image.

Les synonymes de QUADRO:

-cena

-estampa

-figura

-gravura

-lista

-quadrado

-tabela

-tabuada

-vista

Source: Wikidictionnaire.

Maria Sole. L

Lettre F







ABECEDAIRE     LATIN

                                                              LETTRE F

Mot choisi:  Fabula, ae

Déclinaison de  “fabula,ae”        

                    CAS             SINGULIER               PLURIEL

Nominatif                         fabula                          fabulae

Vocatif                              fabula                         fabulae

Accusatif                           fabulam                      fabulas

Génitif                               fabulae                       fabularum

Datif                                  fabulae                        fabulis

Ablatif                               fabula                          fabulis

Etymologie:

“Fabula,ae”  appartient à la première déclinaison et c'est un mot féminin.

Il vient du latin “for” qui signifie parler.

Définition:  “Fabula,ae” a plusieurs significations....

– Rumeur de foule, conversation.

– Conversation familière, privée, personnelle.

– Récit mythique, légendaire, faussement historique.

– Pièce de théatre

Dérivés de “fabula,ae”  :

– fabulatio: discours, conversation

– fabularis: fabuleux, mythique, légendaire

– fabulator: conteur, narrateur

– fabulo: inventeur et diseur de mensonges

– fabulose: faussement, avec l'apparence de vérité

– fabulositas: fable, récit mythique

– fabulosus: qui peut servir à la création de légendes ou de fables.

Exemples:       

 1)  “Fabula”,  Légende romaine:             La Louve du Capitole

La Louve du Capitole appelée aussi la Louve Capitoline est une sculpture en bronze qui mesure

75cm de haut et 114cm de long.

Elle représente un épisode légendaire de l'histoire de Romulus et Rémus:  les deux enfants sont

déposés sur le Tibre dans un panier d'osier. Les deux jumeaux sont recueillis par une louve au pied

du Mont Palatin , sous un figuier sauvage situé devant l'entrée de la Grotte du Lupercal.

La louve nourrira et protégera les deux enfants au cours de leur croissance. Devenus adultes, les

deux frères retournent à l'endroit de leur abandon, où Romulus, après avoir tué son frère Rémus au

cours d'une dispute,  fondera la ville de Rome.

La louve du Capitole.

2) “Fabula” , Légende gauloise:    LES MATRONES  GAULOISES

Les Matrones ou “Mères” sont des divinités omniprésentes sur le territoire gaulois (à ne pas

confondre avec les matrones romaines).

Elles sont représentées souvent par trois, portant des cornes d'abondance ou un enfant sur les

genoux.

Ces déesses sont considérées des divinités très puissantes, auxquelles appartiennent des pouvoirs

protecteurs, de vie, de fécondité et de guérison.

Les Mères, comme protectrices et tutélaires de la cité, sont généralement désignées par une épithète

de lieu: “Les Nerviennes” ,  “Les Mères de Nemausos”  etc...  mais elles peuvent etre désignées

aussi par un surnom tel que “Proxumae” qui signifie “Les très proches”.

LES MATRONES GAULOISES :



Cette image représente les trois déesses gauloises.

Musée de la civilisation celtique, Bibracte, France 

  (     image prise sur le site  commons.wikimedia.org

                            auteur:        Urban                                           )

Assia Dalla Vedova   5°3